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Chômage

La France compte désormais près de 5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi.

lire la suite : http://emploi.blog.lemonde.fr/2013/03/26/le-chomage-augmente-a-nouveau-fortement-en-fevrier/

 

Les chiffres du Chômage : http://travail-emploi.gouv.fr/etudes-recherches-statistiques-de,76/statistiques,78/chomage,79/les-indicateurs-conjoncturels,264/etudes-recherches-statistiques-de,76/etudes-et-recherches,77/publications-dares,98/dares-analyses-dares-indicateurs,102/2013-021-demandeurs-d-emploi,16086.html

 

Les causes :

Indemnisation : http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/282-assedic-calcul-des-indemnites-chomage

 

Comment le combattre ?

« Pour réduire le chômage nous avons besoin de croissance, de croissance en France, de croissance en Europe », a martelé le chef de l’Etat.

Que propose-t-il pour enrayer la mauvaise dynamique ?

Quelques mesures phares sont mises en avant pour montrer la détermination de l'exécutif.

La première à être appliquée sera l'entrée dans le code du travail des "emplois d'avenir" destinés aux jeunes de 16 à 25 ans en grandes difficultés d'insertion sur le marché de l'emploi. Les premiers contrats devraient être signés le 2 novembre. Largement subventionnés par l'Etat, ces contrats devraient permettre la création de 150 000 emplois d'ici 2014, dont 100 000 en 2013. 

 Cette mesure sera complétée par un autre dispositif : les "contrats de génération", dont l'entrée en vigueur est prévue pour 2013. Avec cette mesure, le gouvernement souhaite inciter les chefs d'entreprise à recruter d'avantage. La future loi doit permettre l'embauche en CDI de jeunes qui seront accompagnés par un sénior dont l'emploi sera maintenu jusqu'à la retraite. Imposé dans les entreprises de plus de 300 salariés, ces contrats de génération seront "proposés" aux PME de moins de 300 salariés avec allègement de cotisations salariales et patronales à la clé. Le gouvernement espère créer 500 000 emplois grâce à ce "pacte générationnel" pour un coût estimé à 2,5 milliards d'euros.

 Pour lutter contre le chômage, François Hollande comte également sur la négociation entre les partenaires sociaux - qui doit s'achever à la fin de l'année - pour réformer le marché du travail afin d'assurer plus de sécurité aux salariés et plus de flexibilité aux entreprises. Autre mesure structurelle, la réforme annoncée du financement de la protection sociale pour abaisser le coût du travail. Sur ce point, aucune décision concrète n'a encore été prise.

 Sur la compétitivité des entreprises justement, le gouvernement a chargé le commissaire général à l'investissement Louis Gallois de rédiger un rapport sur les performances des entreprises. Ce travail devrait conduire le gouvernement à prendre de nouvelles mesures en matière de compétitivité et de coût du travail.

 Difficile d'estimer l'impact de ce programme sur le niveau du chômage. D'après l'OFCE, les contrats aidés et la politique active de l'emploi ne créeront que 75 000 emplois nets l'an prochain. Si le gouvernement s'en tient à ces premières mesures, le chômage pourrait poursuivre sa progression l'année prochaine pour atteindre 11 % de la population active selon les projections de l'OFCE. 

source : http://www.linternaute.com/actualite/economie/chomage-mais-que-fait-le-gouvernement-0912.shtml

 

 

Récession, la grande peur (source : http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/25/chomage-2013-emploi-hollande-inverser-recession_n_2548918.html)

 

Pour réduire le chômage il faudrait entre 1,5% et 2% de croissance annuelle, rappellent régulièrement les économistes. Jean-Marc Ayrault a déjà annoncé que les 1,2% de croissance attendus pour 2013 ne seront pas atteints, tablant davantage sur 0,8%. La plupart des économistes évoquent quant à eux une croissance inférieure à 1% l'an prochain, tandis que le Fonds monétaire international (FMI) vient à son tour d'abaisser sa prévision pour la France, à 0,3% pour 2013. Bien loin du seuil qui pourrait faire "inverser la courbe du chômage."

 

Les freins à l'activité sont nombreux depuis l'élection des socialistes: prix élevé du carburant, chômage, refroidissement des échanges internationaux... Aucun vent favorable ne semble également pouvoir redonner, à court terme, de l'élan à notre économie.

 

Du coup, Pierre Moscovici est obligé de forcer le trait sur ce que la France a de plus que ses voisins. "Non, nous ne sommes pas en récession", a martelé le ministre des Finances à plusieurs reprises. En effet, contrairement à l'Espagne, la Grèce ou le Royaume-Uni, le pays n'a pas contracté sa croissance pendant au moins deux trimestres consécutifs.

Pourtant, l'encéphalogramme de l'économie française reste désespérément plat. En volume, le PIB de l'hexagone n'a pas varié depuis un an et cela fait quatre trimestres que la croissance est égale à zéro. Une situation malheureuse qui reflète la fragilité de l'économie hexagonale. Dans ces conditions, deux petits trimestres de croissance légèrement négative ferait alors techniquement tomber la France en récession. Le gouvernement n'aurait alors plus rien pour se voiler la face...

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